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La justice suédoise classe une partie de l'affaire Julian Assange à cause de la prescription

Le fondateur de WikiLeaks ne devra pas répondre des faits d'agression sexuelle reprochés par une plaignante, mais la justice suédoise souhaite cependant toujours l'interroger sur des faits de viol qui ne seront prescrits qu'en août 2020.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, intervient lors d'une conférence, en duplex depuis l'ambassade d'Equateur à Londres (Royaume-Uni), le 23 mars 2015. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Les ennuis judiciaires ne sont pas encore terminés pour Julian Assange, mais le fondateur de WikiLeaks ne devra pas répondre des faits d'agression sexuelle reprochés par une plaignante suédoise. Cette partie de l'affaire est désormais prescrite, annonce le parquet dans un communiqué, jeudi 13 août.

Des faits de viol ne seront prescrits qu'en 2020

La justice suédoise souhaite cependant toujours interroger Julian Assange sur des faits de viol qui ne seront prescrits qu'en août 2020. "L'enquête préliminaire se poursuit sur cette partie des faits, précise la procureure Marianne Ny. Elle en reste au même point et la possibilité de faire progresser le dossier via une audition du mis en cause existe toujours."

La magistrate et le cybermilitant se sont renvoyé la responsabilité de l'échec de l'enquête. Marianne Ny estime que Julian Assange aurait dû répondre aux convocations de la justice suédoise. "Depuis l'automne 2010, j'essaie d'obtenir le droit d'une audition avec Julian Assange, mais il s'est constamment dérobé", explique-t-elle.

Le fondateur de WikiLeaks toujours cloîtré dans une ambassade à Londres

"Dès le début, j'ai proposé des solutions simples, assure pour sa part Julian Assange dans un communiqué. Venez à l'ambassade et prenez ma déposition, ou promettez de ne pas m'envoyer aux Etats-Unis. Cette fonctionnaire suédoise a refusé les deux. Elle a même refusé une déposition écrite."

Le fondateur de WikiLeaks, cloîtré dans l'ambassade d'Equateur à Londres (Royaume-Uni), où il est réfugié depuis juin 2012, s'est dit "extrêmement déçu" de ne pas avoir pu donner sa version des faits dans les temps. Visé par un mandat d'arrêt européen, il clame son innocence, affirmant que les relations sexuelles avec la plaignante étaient consenties.

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