Entendu vendredi 5 octobre toute la journée au palais de justice de Strasbourg (Bas-Rhin), Jean-Marc Reiser, suspect numéro 1 dans la disparition de Sophie Le Tan, a avoué connaître la jeune femme de 20 ans. D'après ses affirmations, il l'aurait rencontrée à la faculté et elle serait venue chez lui se soigner la main, ce qui expliquerait les traces de sang et d'ADN retrouvées à son domicile. Elle serait ensuite repartie et il nie toute implication dans sa disparition. Son avocat loue une version "cohérente".Une version qui ne convainc pas tout le mondePour Gérard Welzer, l'avocat de la famille de la victime, c'est trop : "Que Monsieur Reiser dise la vérité, que Monsieur Reiser qui a déjà un casier judiciaire très lourd, que Monsieur Reiser qui a déjà été condamné pour viol... dise où est Sophie et qu'il arrête de mentir". La veille, ils étaient des dizaines à entourer la famille de la jeune femme pour réclamer la vérité Cela fait un mois que la jeune fille a disparu.