Mort d'Elodie Kulik : Willy Bardon enfreint son contrôle judiciaire et retourne en prison à un mois de son procès en appel
Condamné en 2019 à 30 ans de réclusion criminelle pour la séquestration, le viol et le meurtre d'Élodie Kulik, Willy Bardon avait été libéré dans l'attente de son second procès qui doit avoir lieu en juin prochain.
Huit mois après sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, Willy Bardon, condamné en première instance à 30 ans de réclusion criminelle dans l'affaire Elodie Kulik, est retourné en prison, rapporte France Bleu Picardie lundi 17 mai.
La justice lui reproche d'avoir enfreint son contrôle judiciaire en faisant pression sur un témoin du dossier, alors qu'il doit être jugé en appel dans un mois à Douai.
Tentative de suicide au moment du verdict
Le 6 décembre 2019, Willy Bardon avait été reconnu coupable d'enlèvement et de séquestration suivis de mort et du viol d'Elodie Kulik, mais il avait été acquitté du chef de meurtre. Juste après l'énoncé du verdict, il avait fait une tentative de suicide en ingurgitant un pesticide. Ses avocats avaient fait appel de sa condamnation. Le procès en appel doit avoir lieu du 14 juin au 2 juillet.
Elodie Kulik, employée de banque de 24 ans, a été enlevée, violée, étranglée puis brûlée en janvier 2002 à Tertry, près de Saint-Quentin (Aisne). Elle avait eu le temps d'appeler les secours avant de mourir, et l'enregistrement de 26 secondes est la pièce maîtresse du dossier car plusieurs voix y sont présentes et celle de Willy Bardon a été reconnue par des témoins. Un ADN a bien été retrouvé sur la scène de crime mais il appartient à un homme mort en 2003.
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