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Violences urbaines : les maires en première ligne

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Violences urbaines : les maires en première ligne
Violences urbaines : les maires en première ligne Violences urbaines : les maires en première ligne (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Mezmorian, C. Morand, S. Giaume, J. Pelletier, A. Boulet
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Une nouvelle fois, plusieurs maires ont été ciblés lors de ces émeutes. Ils se sont retrouvés en première ligne, certains n’hésitant pas à faire face directement aux jeunes émeutiers. Des hôtels de ville ont été barricadés.

Le maire de l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) dit ne plus dormir depuis quatre nuits. Vincent Jeanbrun souhaite à tout prix tenir les émeutiers à distance de sa mairie. Vendredi 30 juin, il a décidé de la barricader. "Je sais que ça peut être extrêmement impressionnant de voir les fils barbelés. On ne l'a pas fait de gaieté de cœur, on l'a fait parce que c'était une absolue nécessité. On a subi il y a 48 heures une première attaque", s'explique-t-il. La nuit suivante, vendredi soir, les émeutiers sont revenus à la charge.

Des barbelés pour protéger la mairie

Sur des images de vidéosurveillance, on voit des dizaines d'individus tentant d'arracher les protections, en vain. Les barrières ont tenu jusqu'à l'arrivée de la police. "J'étais dans mon bureau, aux premières loges, et je peux vous dire qu'en 39 ans de vie ici, à L'Haÿ-les-Roses, jamais je n'avais eu peur comme j'ai eu peur hier soir", témoigne-t-il. Quelques mètres plus loin, le marché, flambant neuf, n'a pu être épargné.

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