Cet article date de plus d'un an.

Violences après la mort de Nahel : la responsabilité des parents mise en avant

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Violences après la mort de Nahel : la responsabilité des parents mise en cause
Article rédigé par France 3 - J. Wittenberg, M.-C. Delouvrié, F. Prabonnaud, F. Guinle, J. Jonas, I. Palmer
France Télévisions
Parmi les émeutiers, beaucoup sont très jeunes. "Les parents ont des droits mais aussi des devoirs", a déclaré Eric Dupont-Moretti, ce samedi 1er juillet. Que risquent-ils ?

À Clichy, dans les Hauts-de-Seine, les habitants rencontrés sur le marché sont unanimes : les parents doivent être responsables, mais ils sont souvent dépassés. C'est le cas d’une mère de famille de quatre enfants interrogée par les équipes de France Télévisions. On essaye de dire aux enfants les choses à ne pas faire et les enfants à ne pas fréquenter”, analyse-t-elle. “Un enfant est vite entrainé”, poursuit une riveraine.

Deux ans d’emprisonnement maximum pour les parents responsables

Le garde des Sceaux considère que les familles peuvent beaucoup mieux faire et rappelle la loi. Les parents que la justice peut poursuivre pour défaillance dans l’éducation ou la sécurité de l’enfant risquent jusqu’à deux ans d’emprisonnement. “Nous exigeons qu’ils tiennent leurs enfants. Il n’est pas normal que des enfants trainent dans les rues pour aller piller des magasins”, souligne Eric Dupont-Moretti. 

L’avocat au barreau de Toulouse (Haute-Garonne) Me Romain Scaboro ne croit pas qu’incriminer les parents aura un impact positif. “La menace de la peine n’est pas efficace. Il n’est pas évident de dire à un enfant de 17 ans qui a commencé à rentrer dans le trafic de drogues de rester à la maison”, explique-t-il.   

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.