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Émeutes après la mort de Nahel : la fatigue et la colère des forces de l’ordre

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Émeutes après la mort de Nahel : la fatigue et la colère des forces de l’ordre
Article rédigé par France 3 - E. Pelletier, L. Seux, J.-J.Buty, X. Haglund, S. Lacombe
France Télévisions
Avant les émeutes, les forces de l’ordre ont déjà subi les manifestations contre les réformes des retraites tandis que les violences policières sont régulièrement pointées du doigt. La profession cumule fatigue physique et mentale.

La ville de Nanterre (Hauts-de-Seine) est sous tension depuis quatre jours. Les policiers sont déployés chaque nuit pour tenter de rétablir le calme. L’un d’eux a accepté de témoigner anonymement. Il se dit surpris de la détermination des émeutiers. "En face de nous, ils essayent de nous faire mal, de nous tuer. (...) Quand vous avez 100 personnes qui vous coursent (...), vous vous dites il ne faut pas que je tombe sinon c’est fini", relate-t-il.

Un policier hors-service agressé 

Les forces de l’ordre sont sous pression, régulièrement visées à coups de mortiers d’artifices. Elles sont parfois obligées de reculer face à la foule ou d’abandonner leurs voitures. Elles sont menacées même jusque sur les réseaux sociaux, et parfois agressés comme à Marseille (Bouches-du-Rhône) où un policier hors-service aurait été reconnu. Les policiers et gendarmes sont très sollicités après d’intenses opérations de maintien de l’ordre, à un an seulement des Jeux olympiques.

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