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Mort de Nahel : une dizaine d'établissements scolaires "détruits ou partiellement détruits" pendant les violences urbaines

Plus largement, le ministère de l'Education a décompté des dégradations dans 243 établissements.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une école incendiée dans le quartier du bois de l'Etang, à La Verrière (Yvelines), le 29 juin 2023. (JULIE MENARD / MAXPPP)

Le ministre promet que tous les élèves seront accueillis quelque part à la rentrée. Une dizaine d'établissements scolaires ont été "détruits ou partiellement détruits" lors des récentes nuits d'émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier, a annoncé Pap Ndiaye, mardi 4 juillet sur RTL.

"Une soixantaine d'établissements ont subi des dégâts importants, avec, par exemple, des débuts d'incendies", a ajouté le ministre de l'Education. Plus largement, le ministère a décompté des dégradations dans 243 établissements, écoles, collèges et lycées.

Deux écoles détruites à La Verrière

A l'heure actuelle, "on parle de dizaines de millions d'euros" de dégâts, a estimé Pap Ndiaye. Pour la plus grande partie des établissements frappés, là où des locaux n'ont pas été complètement détruits, des travaux devraient avoir lieu au cours de l'été pour permettre une réouverture dans de bonnes conditions à la rentrée.

"Il y a des bris de vitres, par exemple : ça, c'est facile à remplacer", a noté le ministre, pointant toutefois la difficulté à recruter des entreprises du bâtiment pendant la période estivale. Mais, dans les cas les plus graves, les établissements ne pourront probablement par rouvrir début septembre. Le ministre a notamment cité le cas de deux écoles, dans la commune francilienne de La Verrière (Yvelines), qui devront être "complètement reconstruites".

Le ministre s'est, par ailleurs, refusé à "accabler les parents" des émeutiers, souvent mineurs. "Il est légitime de demander aux parents de s'occuper des enfants" mais "il faut tenir compte des difficultés spécifiques de certaines familles : lorsqu'une mère travaille la nuit, c'est quand même plus compliqué pour les enfants", a-t-il ajouté. Il faut "responsabiliser les parents" mais "ça ne veut pas dire punir les familles, ça veut dire les aider de telle sorte qu'elles puissent s'occuper de leurs enfants", a jugé Pap Ndiaye.

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