Alpinisme : embouteillage mortel sur l'Everest
Deux alpinistes sont morts en redescendant de l'Everest (Népal), le plus haut sommet du monde. Les sauveteurs déplorent le manque de régulation des alpinistes par les autorités.
Le 22 mai, 200 personnes ont profité d'une éclaircie pour conquérir le sommet du monde : l'Everest (Népal). Coincés dans les embouteillages, deux alpinistes sont morts d'épuisement sur le chemin du retour. Au-delà de 8 000 mètres d'altitude, les risques de gelures, du mal des montagnes et d'embolie pulmonaire augmentent. Samedi 25 mai, un alpiniste britannique de 44 ans n'a pas survécu à la descente. Trois jours plus tard, un Américain de 61 ans a lui aussi trouvé la mort.
Le niveau des alpinistes n'est pas contrôlé
Les sauveteurs déplorent le manque de régulation par les autorités. "Il faudrait mettre en place de nouvelles règles qui permettent de limiter les alpinistes et augmenter le prix du permis. Pour le moment, nous accordons le permis à tous ceux qui le demandent, tant que les règles sont respectées. Mais nous ne pouvons pas surveiller les alpinistes", explique Danduraj Ghimire, ministre du Tourisme au Népal. Cette année, le Népal et le Tibet ont émis 521 permis d'ascension sans contrôler le niveau des alpinistes. Onze personnes sont mortes cette année sur le sommet du monde.
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