Passages à niveau : les points noirs du rail
Au lendemain de la collision entre un car scolaire et un TER à Millas (Pyrénées-Orientales), la question de la suppression des passages à niveau se pose.
1993, un train percute un minibus scolaire, quatre morts. 2013, un camion-grue s'encastre dans un TER à Marseille, une trentaine de blessés. Mais surtout 2008, le drame d'Allinges en Haute-Savoie, l'arrière de ce car scolaire est arraché par un TER, le bilan est lourd : sept enfants tués. Un incident qui conduit le gouvernement de l'époque à lancer un plan de sécurisation des passages à niveau.
163 passages à niveau prioritaires pour être enlevés
Dix ans plus tard, pour l'expert Gilles Dansart, les engagements ont été tenus: les dispositifs de sécurisation depuis 2008 ont donné des résultats. Aujourd'hui il existe environ 15 000 passages à niveau, contre 25 000 en 1980. Cinq à six sont supprimés chaque année selon la SNCF, mais la suppression coûte 5 millions d'euros, et dure cinq ans. Aujourd'hui, encore 163 passages à niveau sont classés prioritaires pour être supprimés.
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