Ils sont arrivés sur les lieux du drame avec les premiers secours le jour même de la catastrophe, le 23 octobre à Puisseguin. Leur mission est d'apporter un soutien psychologique aux proches des victimes. Une dizaine de psychiatres, psychologues, infirmiers, pour certains volontaires, sont réunis dans les villages endeuillés de Petit-Palais et Puisseguin (Gironde).Ces cellules psychologiques prennent en charge les familles, les amis, les voisins des 43 victimes. "Il y a un système de triage initial entre les personnes qui présentent un stress adapté, et les personnes qui présentent un stress dépassé, c'est-à-dire qui présentent un certain nombre de manifestations - un peu de confusion, de la stupeur, etc. - qui nécessitent une prise en charge plus individuelle", explique Charles-Henri Martin, coordinateur de l'urgence médico-psychologique. 12 psychologuesSeuls ou en groupe les proches des victimes sont invités à parler, à exprimer leur douleur pour dépasser le choc. À Petit-Palais, chaque villageois a une histoire en commun avec l'une des victimes. Depuis vendredi c'est une communauté qui se sert les coudes. Selon une spécialiste, le groupe peut-être une force pour affronter le drame. 12 psychologues resteront sur place encore trois à quatre jours.