Expulsion d'une collégienne : réactions politiques
Une enquête administrative est ouverte.
Le ministre de l'Interieur, Manuel Valls, a été vivement pris à partie dans son propre camp.
C'est l'affaire de trop, voila ce qu'en disent certains au PS. Ce matin à la sortie du Conseil, scène rarissime, un ministre dénonce une décision prise sous la responsabilité d'un collègue.
Notre règle est qu'on n'intervienne pas lorsqu'il y a scolarité. Je demande qu'on sanctuarise l'école. et que l'on garde nos principes d'humanité.
Manuel Valls en déplacement se sait critiqué.
Toutes les procédures administratives ont été respectées. Quand on est débouté du droit d'asile et on qu'on n'a plus de raison de rester sur notre sol, la loi s'applique.
Le gouvernement a annonce une enquête pour comprendre comment a été prise sur place la décision. La droite s'empare de l'affaire.
Pour colmater l'explosion de votre majorité, allez-vous sacrifier un préfet qui n'a fait que son travail.
S'il y a eu faute, l'arrêté de reconduite à la frontière sera annulé. Cette famille reviendra.
Pour la gauche de la gauche, c'est une affaire Manuel Valls.
Il doit assumer sa responsabilité. Le chef de l'Etat doit mettre le holà. Monsieur Valls doit rentrer à la maison.
François Hollande veut d'abord comprendre l'affaire mais se serait bien passe de ce nouveau psycho drame ministériel.
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