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Vidéo Covid-19 : "Il n'y a pas de doute au moment présent" sur la tenue des régionales en juin, assure Christophe Castaner

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Article rédigé par franceinfo
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Selon les informations de franceinfo, le Premier ministre a évoqué mercredi une probable prolongation de l'état d'urgence sanitaire après le 1er juin, ce qui menace la tenue des élections régionales des 13 et 20 juin.

"Il n'y a pas de doute au moment présent" sur la tenue des élections régionales au mois de juin malgré le contexte sanitaire lié à l'épidémie de Covid-19, a affirmé Christophe Castaner, président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, sur franceinfo jeudi 18 mars.

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Jean Castex a évoqué mercredi devant des députés une probable prolongation de l'état d'urgence sanitaire après le 1er juin selon les informations de franceinfo. Faut-il y voir un report possible des élections régionales programmées les 13 et 20 juin prochains ? "Il n'y a pas de raison d'avoir des doutes, répond Christophe Castaner. Dans quinze jours, le conseil scientifique doit se prononcer, et tenter de se projeter sur la fin du mois de juin. Il ne s'agit pas aujourd'hui de laisser penser que les élections n'auraient pas lieu."

Le gouvernement avait suivi les recommandations du Conseil scientifique en maintenant le premier tour des élections municipales en 2020. On le leur avait reproché par la suite, explique l'ancien minitre de l'Intérieur : "Je suis même poursuivi devant la Cour de justice de la République comme ministre, parce que nous avions tenu le premier tour des élections municipales. Moi, j'assume mes décisions et je ne doute pas que le gouvernement aujourd'hui les assumera pleinement."

"Une main tendue" à Renaud Muselier

L'ancien ministre de l’Intérieur a laissé entendre que la majorité présidentielle pourrait soutenir le président Les Républicains sortant Renaud Muselier en région Sud Paca à l'occasion de ces élections : "Oui, si nous sommes capables de construire un projet ensemble pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C’est une main tendue. Je l'ai formalisé comme ça, mais nous avons une candidate, Sophie Cluzel, qui est parfaitement apte à mener la campagne."

Est-ce que cela voudrait dire que l’actuel secrétaire d’État chargée des personnes handicapées pourrait se retirer ? "Je n'oublie pas une chose, c'est qu'il y a cinq ans, je me suis retiré et aucun élu de ma liste n'a été élu pour empêcher Marion Maréchal Le Pen d’être présidente de cette région. Au premier tour dans ma région, elle a fait presque 41%. C'est cela la réalité. Et donc, s’il y a un risque que cette région bascule aux mains du Front national, je pense que nous devons quelque part porter nous-mêmes notre propre dépassement politique et nous dire qu'entre les adversaires que nous pouvons avoir et ceux qui sont les adversaires de la République, c'est-à-dire le Front national, je sais faire un choix", a-t-il explique.

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