Régionales en Paca : Thierry Mariani se considère comme "l'homme à abattre" et dénonce des "boules puantes"

"Je me considère comme l'homme à abattre", déclare jeudi 3 juin, sur franceinfo, Thierry Mariani, tête de liste pour le Rassemblement national (RN) aux élections régionales en Paca, également député européen. Alors que les sondages lui sont de plus en plus favorables, il estime qu'il n'est "pas favori".

Le scrutin en Paca "sera serré"

Thierry Mariani dénonce "toutes les boules puantes depuis quelques jours, toutes les attaques un peu bizarres, qu'il s'agisse de monsieur Renaud Muselier ou de son équipe". Il s'agace d'être attaqué sur sa résidence à Avignon : "M. Muselier a expliqué il y a quelques jours d'abord que j'habitais chez ma mère, après que j'habitais dans un Airbnb. Au moins, Le Canard enchaîné met les choses au clair : je suis depuis 2020 à la même adresse à Avignon avec un bail d'appartement". Le candidat RN rappelle qu'il est né à Orange, a fait ses études à Aix et à Avignon, et a été de multiples fois élu dans le Vaucluse. Il estime qu'être présenté comme "un horrible parachuté" est "grotesque".

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Interrogé sur les sondages qui le donnent en tête au premier tour, Thierry Mariani affirme qu'ils montrent "tout simplement qu'on peut gagner et que ce sera serré", "rien n'est fait". Il insiste sur le fait que son principal adversaire, Renaud Muselier, candidat LR, "a fait une alliance avec le parti de M. Macron" et que ce dernier "peut effectivement gagner avec l'aide de la gauche au second tour".

Le front républicain, "une formule magique"

Quand Guillaume Peltier appelle à en finir avec le front républicain, "il a raison", juge Thierry Mariani : "Les électeurs ont compris que le front républicain, ça ne marchait plus". L'eurodéputé RN dénonce une "formule magique un peu pour justifier des alliances qui sont inacceptables".

Thierry Mariani cite des villes comme Fréjus ou Perpignan, dans lesquels des maires RN "ont été réélus brillamment parce qu'ils avaient un bon bilan sur la sécurité et sur la fiscalité". D'après le candidat RN aux régionales, il est "grotesque" de dire comme le fait une partie du gouvernement et Renaud Muselier, que "si cette région passait avec une majorité Rassemblement national, l'économie allait s'effondrer",