Vidéo Présidentielle : "S'il y a une candidature unique, cela ne peut être que l'écologie", selon Julien Bayou

"S'il y a une candidature unique, parce qu'il y aurait une convergence sur le projet, cela ne peut être que l'écologie", a estimé Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), lundi 20 décembre sur franceinfo. Il réagissait à l'idée d'une union de la gauche relancée, vendredi, alors que Christiane Taubira a annoncé qu'elle "envisageait" de se présenter à l'élection présidentielle sans être "une candidate de plus" à gauche. "Si Christiane Taubira s'engage pour l'écologie, la justice sociale, la démocratie, qu'elle soutienne la candidature de Yannick Jadot", a lancé Julien Bayou, ajoutant qu'on "ne va pas passer un mois à attendre que quelqu'un envisage ou non d'être candidat ou candidate".

>> Présidentielle 2022 : comment Christiane Taubira s'est laissé convaincre d'entrer en campagne

"Nous, nous avons un projet, c'est l'écologie, nous avons organisé une primaire, notre candidat c'est Yannick Jadot, le climat et les inégalités sont l'enjeu du siècle, alors rejoignez les écologistes", a-t-il argué, avant de détailler sa vision du panorama actuel de la campagne présidentielle, avec "trois projets sur la table". "Vous avez l'extrême droite, le passé fantasmé, le spectre de la guerre civile, l'Algérie française et les femmes à la maison, tous les délires et les tromperies sur l'histoire", a-t-il énuméré. "Vous avez les conservateurs, un coup Emmanuel Macron, un coup Valérie Pécresse, qui disent plus ou moins la même chose, qui sont pour la baisse des services publics. Et puis, il y a un projet d'avenir, le climat, l'écologie, la lutte contre les inégalités", a-t-il conclu.

Pour Julien Bayou "c'est évident" que Yannick Jadot ne se lancera pas dans une primaire à gauche, considérant que "l'enjeu, maintenant, c'est de parler aux Français et aux Françaises". Interrogé sur la capacité de la gauche à ne pas s'effondrer lors de cette élection, Julien Bayou a rappelé qu'en 2016, à la même époque, "François Fillon était largement favori et François Bayrou et Manuel Valls étaient à 12%, finalement ils n'ont pas été candidats".

>> Présidentielle 2022 : plus de 1 500 élus appellent à l'union de la gauche