"Non, je n'ai pas relayé de fake news." Le vice-président du FN, Florian Philippot, a réfuté, lundi 8 mai, avoir diffusé de fausses informations sur Twitter. Il était interrogé sur Europe 1, au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, à propos d'un texto manifestement faux, qu'il a relayé vendredi, lors d'une visite de Marine Le Pen à Reims (Marne).>> Présidentielle : suivez les réactions après le second tour"Marine, rends l'argent", "Résistance" ont lancé des militants d'Emmanuel Macron et de la France insoumise lors d'un ultime déplacement de la candidate frontiste, vendredi 5 mai. Quelques heures après, Florian Philippot et d'autres cadres du FN ont partagé la capture d'écran d'un SMS que la section de Reims d'En marche ! aurait envoyé à ses militants pour venir perturber le déplacement Marine Le Pen. Sauf que ce SMS est un faux : l'affichage de l'heure, écrit "9H32" et non "9:32" permet de le prouver."Tout le monde pensait qu'il était vrai au départ""Si vous faites allusion à la manifestation de Reims, le problème n'est pas d'avoir relayé un texto dont chacun pensait qu'il était vrai...", poursuit Florian Philippot. "Un faux texto", l'interrompt le journaliste d'Europe 1 Thomas Sotto. "Tout le monde pensait qu'il était vrai au départ, se justifie-t-il. Le problème c'est cette manifestation en elle-même, extrêmement violente, qui n'a pas été condamnée d'ailleurs par les équipes de monsieur..." Le journaliste l'interrompt à nouveau : "Et puis il y a eu le Macronleaks dès le vendredi soir." "Le Macronleaks, si monsieur Macron s'estime diffamé il saisit la justice et c'est tout à fait son droit", a-t-il répondu.Florian Philippot s'est ensuite projeté sur les élections législatives. "Nous allons réfléchir à être demain plus rassemblés encore et de structurer cette opposition", a-t-il déclaré. Et puis l'alliance avec le parti de Nicolas Dupont-Aignan va continuer (...) C'est l'alliance des patriotes républicaine."