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Présidentielle : des cadres du FN diffusent un faux SMS et accusent En marche !

Le mouvement d'Emmanuel Macron nie avoir envoyé le message et envisage de porter plainte.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
David Rachline et Florian Philippot, le 5 mai 2017, lors d'une visite de la cathédrale de Reims. (BERNARD SIVADE / MAXPPP)

Dernier jour de campagne présidentielle mouvementé pour Marine Le Pen. La candidate du Front national a effectué un ultime déplacement à Reims (Marne), vendredi 5 mai. "Marine, rends l'argent", "Résistance" ont lancé des militants d'Emmanuel Macron et de la France insoumise lors de sa visite.

Le Pen Reims
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"Venez la siffler la huer et même la bousculer"

Quelques heures après, Florian Philippot et d'autres cadres du FN ont partagé la capture d'écran d'un SMS que la section de Reims d'En marche ! aurait envoyé à ses militants pour venir perturber le déplacement Marine Le Pen. "Venez avec des amis et venez la siffler la huer et même bousculer! Des ballons et drapeaux Macron et Europe son dispo au local! Venez! Faut la tuer! Go go go", peut-on lire.

Un faux rapidement démonté

Très vite, des journalistes expliquent et montrent que ce SMS est un faux. Dans le message partagé par le vice-président du Front national, l'heure est indiqué avec un "H". Or sur iOS, le système d'exploitation d'Apple, l'heure du message serait affichée "9:32" et non "9H32".

Face à ces multiples déminages, le directeur de campagne de Marine Le Pen se demande où les militants ont trouvé les ballons et les t-shirts.

En marche ! envisage étudie une plainte

"Je ne sais pas si le texto est faux mais il est d'autant plus vrai qu'il correspond exactement à ce qu'il s'est passé. Ces gens-là étaient bien venus pour bousculer Marine Le Pen. Si elle était tombée entre leurs mains, elle aurait passé un mauvais quart d'heure", commente auprès du Lab Wallerand de Saint-Just , trésorier du FN.

Joint par franceinfo, En marche ! Reims dément avoir envoyé ce message. Le mouvement précise que le faux SMS a été transmis à ses avocats et qu'une plainte est à l'étude, soulignant que rien n'a encore été tranché.

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