Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo "Il n'y a pas un Français qui pense qu'Emmanuel Macron n'a pas été un bon président", estime Gérald Darmanin

Publié Mis à jour
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le ministre de l'Intérieur défend le bilan d'Emmanuel Macron et considère que son adversaire "la plus dangereuse" pour la présidentielle est Marine Le Pen.

"Il n'y a pas un Français qui pense qu'il n'a pas été un bon président de la République", estime sur franceinfo et France Inter durant l'émission Questions politiques, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur. "Il a eu deux 33 tonnes durant son mandat, celui des Gilets jaunes et celui du Covid-19. Le président est celui qui a permis de traverser ces crises", poursuit-il.

Il est également revenu sur l'élection présidentielle et notamment la candidature de la LR Valérie Pécresse. "On a rien compris à son augmentation de salaires", juge-t-il. "Pour quelqu'un qui veut soutenir le pouvoir d'achat des ouvriers, elle obéit bien au patronat. Elle a vite capitulé face à ses difficultés."

"Marine Le Pen est la plus dangereuse"

Gérald Darmanin assure ensuite, "ce qui m'inquiète c'est Marine Le Pen". Selon lui, "sur le marché de Tourcoing on parle d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, on ne parle plus de la gauche socialiste, on ne parle pas de Zemmour". Il assure que "Marine Le Pen est la plus dangereuse".

"Il me semble aujourd'hui qu'une grande partie de ce pense l'électeur de droite qui veut moins d'impôt, travailler plus, avoir une sécurité de l'emploi et une sécurité dans la rue, sans trouver des boucs émissaires chez les immigrés, chez les musulmans, qui n'est pas antieuropéens, qui ne considère pas qu'il faut faire des Guantanamo, qui ne se pose pas de question sur l'IVG (…) cette droite soutient le président de la République", juge le ministre de l'Intérieur. "Ce que réussit le président de la République (…) c'est réconcilier une partie de la droite avec une partie de la gauche", conclut-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.