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Vidéo Présidentielle : Marine Le Pen "est une adversaire", reconnaît la députée LREM Aurore Bergé

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Article rédigé par franceinfo
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"Après, on a des concurrents", ironise la présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale.

Marine Le Pen est "probablement celle qui peut être qualifiée pour être au second tour" de la présidentielle 2022 face à Emmanuel Macron, juge sur franceinfo Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines, présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale, dimanche 6 février. "C'est une adversaire d'un point de vue des idées politiques", assure la députée. "Après, on a des concurrents", distingue l'élue.

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Elle estime par ailleurs, qu'il y a une "absence de dynamique" à droite. "Il n'y a pas d'enthousiasme pour la candidature de Valérie Pécresse", selon Aurore Bergé. Elle dénonce un "cafouillage" à droite. "Elle n'est pas soutenue par des gens pourtant importants au sein des LR, je pense à Éric Woerth", explique la députée.

La droite mène "une course folle vers l'extrême droite"

Aurore Bergé dénonce une "espèce de course folle vers l'extrême droite dénature la droite républicaine". Elle accuse également Valérie Pécresse de reprendre "les mots d'Éric Zemmour", notamment ceux du "grand remplacement". "On ne peut pas prendre ces mots là et ensuite se revendiquer de Jacques Chirac", selon elle. Le 29 novembre, confrontée à une phrase d'Éric Ciotti qui reprenait à son compte l'expression de "grand remplacement", Valérie Pécresse, alors encore candidate à l'investiture des Républicains pour la présidentielle, avait répondu : "Je déteste cette expression, mais elle renvoie à une réalité vécue dans un certain nombre de quartiers où on a ghettoïsé et pratiqué le séparatisme urbain".

"La droite, qu'elle s'appelle Éric Zemmour, Marine Le Pen, Valérie Pécresse, considère que ces termes et ces thèmes sont ceux qui sont d'abord ceux de la campagne présidentielle", reprend Aurore Bergé, qui qualifie le meeting organisé samedi 5 février par Éric Zemmour à Lille de "vieilles images surannées des meetings de Jean-Marie Le Pen", "c'était assez terrifiant en terme d'images et de scénographie", selon elle.

Interrogée sur le potentiel soutien de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron, Aurore Bergé dit constater qu'il "ne l'a toujours pas apporté à Valérie Pécresse".

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