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Vidéo Retraite à 65 ans, 39 heures... François Fillon malmené par des personnels hospitaliers durant la visite d'un Ephad

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Vif échange entre François Fillon et des personnels hospitaliers
Vif échange entre François Fillon et des personnels hospitaliers Vif échange entre François Fillon et des personnels hospitaliers
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Augmentation du temps de travail, retraite à 65 ans, réduction drastique du nombre de fonctionnaires... François Fillon a été dû faire face à de vives critiques, lors d'un reportage tourné dans le cadre de "L'Emission politique" dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes du Val-de-Marne.

Un déplacement tendu. François Fillon a été quelque peu malmené par des personnels hospitaliers, lors d'un reportage tourné dans le cadre de "L'Emission politique" dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ephad) de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), et diffusé jeudi 23 mars sur France 2. Augmentation du temps de travail, retraite à 65 ans, réduction drastique du nombre de fonctionnaires... Les personnels hospitaliers de cet Ephad, dont plusieurs étaient syndiqués à la CGT, ne manquaient pas de griefs. 

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"Vous vous imaginez la pénibilité de notre travail ?"

"Vous voulez augmenter le temps de travail à 39 heures : vous vous imaginez la pénibilité de notre travail ?", lui a demandé l'une des employés. "Les 39 heures, on les fait déjà ! On a besoin de nos RTT pour nous reposer, parce que l'épuisement professionnel, il arrive aussi", a attaqué une autre. "La nuit, on est deux pour 84 [patients]. Il faut répondre au téléphone, répondre aux sonettes... On fait les soins jusqu'à trois heures du matin !", a témoigné une troisième. "Quand vous enlevez un agent administratif dans un service, qui le paie ? C'est l'infirmière. Si ce n'est pas l'infirmière, ce sera l'aide-soignante. Comment ça se passe dans ces cas-là ?", l'a interrogé une quatrième.

Autant de critiques face auxquelles François Fillon est pourtant resté droit dans ses bottes, ne montrant guère d'empathie, et évoquant au contraire la nécessité de réduire la dette.

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