Présidentielle 2022 : "Un climat général" qui "rappelle la campagne présidentielle de 2002"
Invité sur le plateau du 23 Heures de franceinfo, samedi 2 avril, François Miquet-Marty, président de l’institut Viavoice, décrypte les différents facteurs qui pourraient faire basculer l’élection présidentielle le week-end prochain.
À une semaine du premier tour du scrutin présidentiel, de nombreux Français restent encore indécis et ne savent pas pour qui ils vont voter une fois dans l’isoloir. "Il y a un climat général qui me rappelle la campagne présidentielle de 2002 où beaucoup de gens disaient : ‘Cette campagne, elle ne fonctionne pas très bien, elle n'est pas très convaincante, il n’y a pas trop de différences entre Jospin, Chirac etc…’ Et là, aujourd’hui, on a beaucoup d’indicateurs qui rappellent ça. On a 54% des Français qui estiment que la campagne présidentielle n’a pas encore commencé. Encore une fois, on est à une semaine du premier tour donc il y a quelque chose qui ne va pas quelque part", indique François Miquet-Marty, président de l’institut Viavoice, invité sur le plateau du 23 Heures de franceinfo, samedi 2 avril.
Des jeunes de plus en plus proches de Marine Le Pen
Il existe de nombreux facteurs qui pourraient faire basculer ce scrutin, comme le taux d’abstention ou même les personnes encore indécises. François Miquet-Marty met aussi en avant certaines "variations". Parmi les "publics qui sont en train de changer ou de bouger", il y aurait "notamment les jeunes. Lorsqu’on voit des intentions de vote progresser en faveur de Marine Le Pen en ce moment, dans la perspective notamment d’un hypothétique second tour dans le cadre duquel elle serait présente, ce sont notamment les jeunes qui, de plus en plus nombreux, ont l’intention de voter pour Marine Le Pen", décrypte-t-il.
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