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Présidentielle 2022 : la campagne de Valérie Pécresse "traverse une zone de turbulences" à cause de la guerre en Ukraine, admet son entourage

Dans des derniers sondages, la candidate LR à l'élection présidentielle Valérie Pécresse n'était créditée que de 12% d'intentions de vote.

Article rédigé par franceinfo - Mélanie Juvé
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Valérie Pécresse en meeting à Metz (Lorraine) le samedi 5 mars 2022. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

La campagne pour la présidentielle en France est chamboulée par la guerre en Ukraine. Il est bien difficile de mobiliser, notamment pour Valérie Pécresse, candidate Les Républicains. Les critiques pleuvent, notamment après son meeting au Zénith de Paris et son "Conseil de défense" sur l’Ukraine. Valérie Pécresse est aussi désavouée par des ténors puisqu'Éric Woerth et Jean-Pierre Raffarin soutiennent désormais Emmanuel Macron.

Toutes ces difficultés se traduisent dans les sondages où elle dégringole. La semaine dernière, celui d'Elabe pour BFMTV/L'Express/SFR la créditait de 12% d'intentions de vote, et elle tombe même à 11% dans le sondage Harris Interactive pour Challenges. Les élus sur le terrain tentent donc de sauver cette campagne difficile, notamment à Toulouse.

Valérie Pécresse a "la capacité de rebondir"

Il faut aller de l'avant, martèle Bertrand Serp, adjoint au maire LR. "Il y a du Pécresse bashing, oui, le meeting n'était pas une réussite, c'est vrai, Valérie l'a elle-même reconnu", concède-t-il. "Dans une campagne, on prend toujours des coups. Il y a toujours des coups bas. Il y a toujours des gens qui vous rallient et d'autres qui vous quittent. Mais c'est une battante, elle a la capacité de rebondir et il lui reste un mois."

La guerre en Ukraine plombe la campagne de Valérie Pécresse et en ce moment, il y a une sorte d'acharnement autour de la candidate, selon Pierre Esplugasse Labatu, élu à la mairie de Toulouse et co-président du comité de soutien à Valérie Pécresse en Haute-Garonne. "Je ne vais pas vous mentir, on traverse une zone de turbulances, reconnaît-il. "Bien sûr, par définition, une candidate d'opposition a moins de pouvoir qu'un président sortant, surtout quand il est servi encore une fois par la conjoncture. Mais crise ou pas crise, il y a un débat à mener pour les cinq années à venir." Sur le terrain les militants continuent à tenter de mobiliser malgré tout, avec en ligne de mire, le meeting de Valérie Pécresse le 18 mars prochain à Toulouse.

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