Le siège parisien de la CFDT "vandalisé" après un appel à voter en faveur d'Emmanuel Macron
Des vitres ont été brisées et des tags ont été découverts.
Le siège parisien de la CFDT a été "vandalisé" dans le 19e arrondissement, dimanche 23 avril, annonce le syndicat. Une heure plus tôt, la confédération avait appelé à battre Marine Le Pen et à voter pour Emmanuel Macron, après le premier tour de la présidentielle. "Chacun doit prendre ses responsabilités et appeler au sursaut démocratique", estime en effet le syndicat, pour motiver son choix.
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La CFDT condamne l’attaque qui a visé ses locaux, dimanche soir et les menaces de mort qui ont été proférées https://t.co/pjPmJqnavA pic.twitter.com/75FKuSxffG
— CFDT (@CFDT) 24 avril 2017
"Des vitres ont été brisées et un tag a été inscrit" indiquant "Mort aux collabos", a précisé la porte-parole de la CFDT. Le syndicat, qui a soutenu toutes les réformes du quinquennat – dont la loi Travail – annonce qu'il va porter plainte, dans un communiqué. "Ces événements intolérables témoignent des dangers qui pèsent sur notre démocratie."
Les autres syndicats condamnent les dégradations
Les autres syndicats ont condamné ces actions. La CGT les juge "inadmissibles" et dénonce "fermement ce type de pratique". La confédération estime que "c'est par le débat et la force des idées qu'il faut convaincre et non par la violence". Jean-Claude Mailly, leader de FO, a indiqué qu'"au-delà des divergences syndicales, FO condamne la dégradation des locaux de la CFDT", sur Twitter.
Au delà des divergences syndicales FO condamne la dégradation des locaux de la CFDT
— Jean-Claude Mailly (@jcmailly) 24 avril 2017
Pour l'Unsa, syndicat très proche de la CFDT, "la liberté syndicale fait partie des libertés démocratiques fondamentales (...). La violence, sous quelque forme qu'elle s'exerce, est inadmissible dans notre pays".
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