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Jean-Luc Mélenchon entendu jeudi dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre

Le leader de La France Insoumise est visé par deux enquêtes préliminaires, l'une au sujet d'emplois présumés fictifs d'assistants au Parlement européen et l'autre sur ses comptes de campagne de la présidentielle 2017.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, le 17 octobre 2018 à l'Assemblée nationale, à Paris. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, sera entendu, en audition libre, jeudi 18 octobre à 11h dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre (Hauts-de-Seine), a appris mercredi le service politique de franceinfo. Cette audition concerne les deux enquêtes préliminaires dont il fait l'objet, selon l'entourage de Jean-Luc Mélenchon.

L'une de ces enquêtes porte sur des emplois présumés fictifs d'assistants au Parlement européen et l'autre sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon relatifs à la présidentielle 2017. Selon sa porte-parole, plus de 20 personnes vont être auditionnées par la police.

Perquisitions mouvementées

Ces enquêtes ont donné lieu à des perquisitions mouvementées mardi 16 octobre au siège parisien de LFI et au domicile de son dirigeant. Jean-Luc Mélenchon a filmé et diffusé la scène en direct sur les réseaux sociaux. Les logements d'anciens assistants d'eurodéputés et le siège du Parti de gauche ont aussi été perquisitionnés.

Suite à cette perquisition, le parquet de Paris a ouvert une enquête mercredi pour "menaces" et "violences" sur des policiers et des magistrats. Le Premier ministre Edouard Philippe s'est dit "choqué" par "la très grande violence" manifestée selon lui contre les policiers. Jean-Luc Mélenchon, qui la veille avait fustigé une "énorme opération de police politique", a dénoncé une "volonté d'intimidation" et a annoncé que son parti allait porter plainte pour violences policières.

En annonçant l'ouverture de son enquête, le parquet de Paris a toutefois demandé à être dessaisi de la procédure au profit d'un parquet voisin et "dans un souci d'impartialité", des magistrats parisiens ayant été pris à partie lors des perquisitions.

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