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Présidentielle : Marine Le Pen "est en situation de gagner", affirme le RN Louis Aliot

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Article rédigé par franceinfo
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Pour le maire RN de Perpignan, qui présente Marine Le Pen comme un vote anti-Macron, il faut "parler aux électeurs, à tous ceux qui ont voté pour Éric Zemmour, pour Nicolas Dupont-Aignan, pour Jean Lassalle et tous ceux qui ne se sont pas déplacés pour aller voter dans ce premier tour".

Marine Le Pen "est en situation de gagner", a affirmé Louis Aliot, maire Rassemblement national (RN) de Perpignan, ce lundi sur franceinfo. Selon lui, "il faut être tout à fait sensible à la progression" de la candidate de son parti à la présidentielle, par rapport à 2017. À l'issue du premier tour, dimanche, elle a en effet rassemblé entre 23 et 24% des suffrages, contre 21,30% en 2017.

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"Je pense qu'on doit parler aux électeurs, à tous ceux qui ont voté pour Éric Zemmour, pour Nicolas Dupont-Aignan, pour Jean Lassalle et tous ceux qui ne se sont pas déplacés pour aller voter dans ce premier tour", a-t-il indiqué, alors que le second tour se profile. "Il y a des gens de droite, mais aussi des gens de gauche qui ne veulent pas voir Emmanuel Macron à l'Elysée, il faut parler à ces gens-là", a-t-il insisté.

Louis Aliot promet un débat d'entre-deux-tours "intéressant"

"Il faut maintenant parler directement aux Français de leurs problèmes, et de la manière dont Marine [Le Pen] dirigera la France quand elle sera présidente de la République", a aussi jugé Louis Aliot. D'où l'utilité du débat de l'entre-deux tours, qui opposera les deux finalistes. Selon lui, ce débat "sera intéressant parce qu'il ne ressemblera pas du tout à celui de la dernière fois" entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

En 2017, "il y avait un opportuniste qui n'avait pas de bilan, qui a surfé sur le mauvais quinquennat de François Hollande, qui était jeune", a-t-il déclaré. "Là, ça va discuter sur le fond, il a un bilan, c'est lui qui a mis des milliers, des millions de Français dans la rue avec les gilets jaunes, c'est lui qui a cassé l'hôpital et dont on a vu les dégâts pendant le Covid", a-t-il chargé. "Il y a énormément de sujets sur lequel il va devoir s'expliquer, et il ne sera plus en position de dire 'moi je, moi je, moi je pour les années à venir'", a-t-il jugé. "Tout le monde va lui dire 'mais vous aviez 5 ans pour le faire, pourquoi vous ne l'avez pas fait ?'", a-t-il ajouté.

Dans l'hypothèse où Marine Le Pen l'emporterait, au soir du second tour, Louis Aliot n'exclut pas qu'elle effectue son premier déplacement en tant que présidente à Kiev, capitale de l'Ukraine. Il "pense que ce serait une belle image, à la fois pour la France et pour Marine [Le Pen]", qui "dirait" à cette occasion "que le président ukrainien a le soutien de la France dans la gestion de ce conflit, tout simplement".

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