Les temps sont durs pour Valérie Pécresse. "La candidate LR misait beaucoup sur l'entrée en campagne d'Emmanuel Macron pour tenter de marquer sa différence, pour pilonner le bilan du candidat, et aussi pour tenter de lui contester l'électorat de droite modéré", explique le journaliste Julien Nény, en direct du meeting de la candidate à Metz (Moselle), samedi 5 mars.La candidate pâtit de "l'effet drapeau"Une stratégie mise en échec par la guerre en Ukraine. "Valérie Pécresse pâtit encore plus que les autres candidats à cette élection présidentielle d'un phénomène bien connu des sondeurs, qu'on appelle l'effet drapeau, c'est-à-dire un net regain d'adhésion de l'opinion pour le président en place en temps de crise, et a fortiori en temps de guerre", poursuit le journaliste. De quoi mettre un coup au moral des Républicains. Pour continuer de croire au second tour, Valérie Pécresse compte beaucoup sur les débats télévisés à venir.