"Faut pas rêver, ça n'aura pas lieu" : Mélenchon écarte à nouveau une alliance avec Hamon
Jean-Luc Mélenchon, s'est déclaré, jeudi soir, sur France 2, ouvert à l'idée d'une discussion avec Benoît Hamon. Il a réfuté cette idée, le lendemain, au sortir d'un repas avec Pierre Laurent, secrétaire général du PCF.
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![Jean-Luc Mélenchon à la sortie d'un déjeuner avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, le 24 février 2017, à Paris. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/NOT0pds4OW_LLslPHDEP6xXLXVA/0x158:3047x1872/432x243/2017/02/24/phpgDFT27_1.jpg)
Au lendemain de sa prestation sur le plateau de L'Emission politique de France 2, Jean-Luc Mélenchon ne se souvient pas avoir parlé de rapprochement avec le candidat socialiste, Benoît Hamon. "J'ai dit ça hier soir ? Je ne m'en rappelle pas !", a assuré, vendredi 24 février, le candidat de la France insoumise. Jeudi soir, il a déclaré ne fermer "aucune porte" et être "ouvert à la discussion" sur une candidature unique avec Benoît Hamon.
Faut pas compter sur nous pour aller faire l'appoint d'une force politique qui a du mal à remonter sur le cheval
Jean-Luc Mélenchonà franceinfo
"Écoutez, ça fait bien de le dire, non ?", a lancé Jean-Luc Mélenchon à la sortie d'un déjeuner avec le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Il a ensuite rejeté l'idée d'un rassemblement à gauche : "Ça n'a pas de sens aujourd'hui. De quoi parle-t-on ? Benoît Hamon dit qu'il propose sa candidature. Moi aussi. Si vous voulez que le programme s'applique, la meilleure des garanties, c'est moi !"
Pour Jean-Luc Mélenchon, la question d'un ralliement ne se pose même pas. "Non, faut pas rêver, ça n'aura pas lieu. D'ailleurs, personne ne le proposait", a déclaré le candidat de la France insoumise. "Le premier qui a dit qu'il maintiendrait sa candidature jusqu'au bout, c'est Benoît Hamon, sondages ou pas, et je le comprends, je respecte ça. Les socialistes ont bien le droit d'avoir leur candidat", a conclu Jean-Luc Mélenchon.
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