Présidentielle : Valérie Pécresse tente de se relancer après l'échec du Zénith
Vendredi 18 février, la candidate LR s'exprimait dans les Alpes-Maritimes, en tentant de ne pas refaire les mêmes erreurs qu'à Paris la semaine dernière. Elle a notamment chargé Emmanuel Macron sur le ton du sarcasme.
Désistements, meeting très critiqué sur le fond et la forme, sondages en baisse. Valérie Pécresse veut reprendre les choses en main. La candidate LR a choisi les Alpes-Maritimes pour un nouveau rendez-vous vendredi soir. "L’objectif est de vite faire oublier le meeting raté de Paris. Sur la forme c’est plutôt mission accomplie. Elle déambule sur scène, n’est pas figée derrière un pupitre et des gens sont derrière elle", commente Daïc Adouit, expert politique.
Emmanuel Macron en prend pour son grade
Lors de ce nouveau meeting, Valérie Pécresse a adopté un ton politique contre Emmanuel Macron. "Elle sait que le président de la République va sans doute se déclarer la semaine prochaine. Un match va s’installer entre elle, Le Pen et Zemmour pour savoir lequel des candidats de droite a le plus de chance de l’emporter". "Monsieur Macron va présenter sa candidature. Il ferait bien de présenter ses excuses", "Emmanuel Macron, le président des chèques et des échecs", voilà un petit florilège des propos de la candidate républicaine.
Cette fois, elle n’a pas employé la formule du "grand remplacement", ni celle des "français de papiers". "C’était quand même un discours à droite et il ne pouvait pas en être autrement dans les terres d'Éric Ciotti. Changement de style mais pas de stratégie, c’est toujours à droite toute pour Valérie Pécresse", conclut Daïc Adouit.
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