Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse se présente en "femme française indomptable" à son meeting
La candidate LR a réaffirmé ses idées et sa détermination devant 7 500 personnes, prônant les valeurs et l'identité française, notamment face à la foi.
Pour Valérie Pécresse, c’était le meeting de tous les espoirs. Celui où elle pouvait fendre l’armure et relancer sa campagne. "Il parait que les familles heureuses n’ont pas d’histoire. Alors heureuse la mienne le fut, mais avec ces épreuves de la vie que toute famille doit surmonter. Ces épreuves ont renforcé cette part d’humanité sans laquelle il n’existe pas de vrai chef. (…) Je suis cette femme française indomptable", a ainsi déclaré la candidate LR.
Devant 7 500 personnes, Valérie Pécresse s’adresse aux électeurs d'Éric Zemmour qui menace de la doubler dans les sondages : "je défends l’identité française, la vraie. Contre ceux qui veulent instaurer la charia au-dessus de nos lois, je réaffirme que la loi de la République est au-dessus de la foi. Moi présidente de la République, aucune femme ne sera soumise. Marianne n’est pas une femme voilée".
Des militants convaincus
Elle détaille en outre ses principales mesures : 25 000 soignants supplémentaires à l’hôpital, une augmentation des salaires de 10% en cinq ans, 15 heures d’activités hebdomadaires obligatoires pour les allocataires du RSA. Celle que l’on dépeint comme "la bonne élève" et dont le meeting n’est pas l’exercice favori, a convaincu ses militants : "aujourd’hui elle a montré qu’elle a l’étoffe pour devenir présidente de la République".
A 56 jours du premier tour de l’élection présidentielle, les premiers grands meetings ont une importance majeure. Mais Valérie Pécresse a-t-elle été au zénith de son rendez-vous parisien ? "Elle n’est pas sortie grande oratrice, elle le sait. Mais elle a mieux terminé qu’elle n’a commencé, en réussissant à créer un lien avec les militants présents", explique le journaliste Jean-Christophe Galeazzi, sur le plateau du 23h de franceinfo. "Sur le fond on attendait sa vision sur la France des années à venir, c’était la promesse de ce meeting", poursuit-il. "Le pari n’est pas complètement gagné".
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