: Vidéo "Pour être maire, il faut un mental solide" : elle raconte son quotidien de maire de village

Nathalie Laine-Hugenschmitt est maire depuis 2008 à Arbouans, une petite commune dans le Doubs. Néanmoins, elle ne se représentera pas aux élections municipales. "Les gens prennent le maire pour la fée clochette, ils arrivent ici en nous demandant de faire des choses qu'on n'est pas capables de faire d'un coup de baguette magique", raconte-t-elle. La maire d'Arbouans dans le Doubs a beaucoup appris pendant ses mandats et a fait un constat : il faut un mental solide et avoir de la disponibilité.

Un poste multifonction

Si Nathalie Laine-Hugenschmitt se souvient bien sûr de la joie de la victoire lorsqu'elle a été élue la première fois, elle se rappelle aussi avoir très vite été rattrapée par la réalité du métier : un poste chronophage qui demande d'être impliquée pour la communauté la majorité du temps. "Les gens, ils ne se rendent même pas compte du temps qu'on passe ici. Le plus gros poste, c'est les finances : dans une petite collectivité, on n'a qu'une secrétaire, le maire est obligé de suivre les finances", développe la maire. Mais en plus de ce poste-là, le maire est chargé de gérer les mariages, les inaugurations, l'urbanisme, la sécurité, etc.

Des souvenirs gravés

Malgré les contraintes, Nathalie Laine-Hugenschmitt garde pléthore de souvenirs positifs de ses mandats et souligne les "moments extraordinaires" passés notamment avec ses adjoints. "Mes adjoints, c'est comme mes frères maintenant", confie la maire.