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Vidéo "Nicolas Hulot ne vit pas à Paris" : Agnès Buzyn minimise le soutien apporté par l'ancien ministre à Anne Hidalgo

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Agnès Buzyn était l'invitée de franceinfo vendredi matin. 

"Nicolas Hulot ne vit pas à Paris", a réagi Agnès Buzyn, candidate La République en Marche à la mairie de Paris vendredi 6 mars sur franceinfo, en réaction au soutien de l'ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, vis-à-vis de l'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo. Dans une interview au journal Le Parisien, Nicolas Hulot avait reconnu "le courage des maires qui n'ont pas attendu que la réalité vienne nous sauter à la figure pour agir et prendre des décisions difficiles", pensant notamment "au courage" écologique d'Anne Hidalgo.

Quand il était ministre il se plaignait beaucoup, il avait très, très, envie de retourner chez lui, en Bretagne, très souvent parce qu’il trouvait la ville très fatigante.

Agnès Buzyn

à franceinfo

"En réalité, moi je n’ai aucun problème à dire qu’il faut réduire la part de la voiture, transformer les voitures polluantes en voitures propres et aider les Parisiens et tous ceux qui circulent à Paris à s'équiper de véhicules propres ou électriques", a ajouté Agnès Buzyn. "Mais faire cela sans augmenter le nombre de bus, de métros et de pistes cyclables sécurisées, cela met les gens en situation d’entonnoir, avec des bouchons qui ont explosé", a ajouté la candidate LREM, visant la gestion écologique de l'actuelle maire de Paris.

"Les embouteillages à Paris sont un cauchemar donc réduisons la place de la voiture, je n'ai aucun doute sur l'objectif, mais faisons-le en faisant concomitamment toutes les mesures nécessaires pour augmenter les transports en commun et les mobilités propres", a déclaré Agnès Buzyn avant de détailler les mesures qu'elle propose pour la capitale.

Selon, il faut aider la région à automatiser les lignes de métros. "Dans mon plan je propose d’aider la région à automatiser quatre lignes [dont la 4 et la 13] avec un budget de plus d’un milliard d’euros pour les mobilités." Agnès Buzyn a conclu en affirmant qu'elle se définissait comme la candidate en faveur de l'environnement mais elle "n’aime pas le mot écologie parce que derrière il y a toute une idéologie qui est parfois punitive", a-t-elle conclu.

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