"Il y a en France une immaturité absolue à l'égard de ces risques et sur le fait qu'en France, le code pénal qui protège particulièrement la vie privée et l'intimité, est un bouclier absolu. Mais la vérité c'est que le temps judiciaire il n'est pas compatible avec le temps médiatique, le temps politique", commence l'expert."Aujourd'hui l'abdication de Benjamin Griveaux, c'est au fond un manque d'anticipation du candidat. Lorsqu'on est candidat de la majorité présidentielle dans la capitale de la France on ne devrait pas avoir à abdiquer pour la diffusion d'une vidéo dont on ne sait pas si Benjamin Griveaux en est l'auteur", poursuit-il.L'ouverture d'une nouvelle èreLa question se pose aujourd'hui de savoir si d'éventuelles autres affaires pourraient exister sur des élections plus importantes. Florian Silnicki n'hésite pas une minute : "C'est déjà à l’œuvre. Ces tentatives de braquages électoraux ont lieu de manière constante et pas seulement pour les hommes politiques. Chacun des Français est potentiellement susceptible de faire l'objet de ces mécanismes qui violent son identité et sa vie privée."