Parmi les commentaires entendus après les publications de vidéos intimes concernant Benjamin Griveaux, figure celui d'une américanisation de la vie politique. À raison ?
Vue de France, l'affaire Benjamin Griveaux est exceptionnelle, mais elle ne l'est pas aux États-Unis. "Ici, il n'y a pas de vie privée. Il y a cinq ans, un candidat démocrate se présente à la mairie de New York. La presse publie des photos coquines envoyées à sa maîtresse, il est contraint de se retirer", rappelle la journaliste Agnès Vahramian, en duplex depuis Washington, aux États-Unis.
"On ne pardonne pas le mensonge"
Cela s'explique par deux choses. "La vie privée en général et celle des politiques en particulier n'est pas aussi bien protégée qu'en France. Il y a aussi la force de la religion et de la morale. On accepte que la famille soit instrumentalisée dans les campagnes, mais on ne pardonne pas le mensonge ni la duplicité", précise la journaliste. Aux États-Unis, on tente de déminer la vie privée avant de se lancer en politique.
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