Lyon : Gérard Collomb réélu, mais en difficulté pour la présidence de la communauté urbaine
L'agglomération lyonnaise pourrait basculer à droite, après la perte de plusieurs villes par le PS.
Le socialiste Gérard Collomb a annoncé, dimanche 30 mars, sa réélection à la mairie de Lyon pour un troisième mandat face au candidat de l'UMP, Michel Havard. Cependant, la droite a enregistré de nombreuses victoires dans l'agglomération lyonnaise, ce qui pourrait faire basculer la future métropole.
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Les listes de Gérard Collomb sont arrivées largement en tête dans six des neuf arrondissements lyonnais (3e, 4e, 5e, 7e, 8e et 9e). La droite ne l'emporte que dans ses fiefs traditionnels : le 2e arrondissement et le 6e, remporté dès le premier tour. Dans le 1er arrondissement, c'est la maire sortante (ex-PS), Nathalie Perrin-Gilbert, qui a été élue, contre la liste officielle soutenue par Gérard Collomb.
La future métropole en balance
Si la réélection du maire sortant est nette et sans bavure, Gérard Collomb a du souci à se faire concernant la communauté urbaine, qui pourrait basculer à droite. En effet, la gauche a enregistré des résultats désastreux dans l'agglomération. Après le bastion communiste de Pierre-Bénite, remporté par la droite au premier tour, la gauche perd ce dimanche de nombreuses communes, notamment Rillieux-la-Pape, Saint-Priest, Mions, Décines-Charpieu ou Saint-Fons.
Selon un décompte du magazine Lyon Capitale, la droite et le centre obtiendraient ainsi une majorité de 85 sièges au Grand Lyon, contre 76 pour la gauche et 2 pour le FN. Si Gérard Collomb veut garder sa présidence, il devra rallier à sa cause plusieurs maires centristes ou sans étiquette.
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