Rentrée parlementaire : "Entre 1 000 et 1 400 collaborateurs" vont être "sur le carreau"
Le président de l’association française des collaborateurs parlementaires, Nicolas Thibault, dénonce sur franceinfo l'équivalent d'un plan social.
A l'occasion de la rentrée parlementaire, Nicolas Thibault, président de l’association française des collaborateurs parlementaires (AFCP), s'inquiète de l'avenir de ses collègues à l'Assemblée nationale. Selon lui, "entre 1 000 et 1 400 collaborateurs pourraient rester sur le carreau". Soit près de la moitié des assistants parlementaires
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Les assistants parlementaires comptent sur La République en marche
"Nous sommes 577 micro-entreprises. C'est un plan social, en réalité. C'est très anxiogène pour mes collègues", ajoute Nicolas Thibault. Il compte maintenant sur les élus du mouvement de La République en marche pour devenir de potentiels nouveaux employeurs : "J'estime qu'un député novice a besoin de contrebalancer ce caracatère nouveau et rafraîchissant par des collaborateurs expérimentés."
Suite à l'affaire des assistants parlementaires de François Fillon, le président de l'AFCP veut redorer l'image du métier : "Nous avons été mis sous les projecteurs alors que nous sommes une profession de l'ombre. Non, ce n'est pas fictif et non ce n'est pas bien payé."
"Cela fait des années qu'on réclame un statut. Je pense que la loi de moralisation devrait parler des collaborateurs autrement que par l'interdiction des emplois familiaux. J'espère que le nouveau président prendra à charge ce dossier qui n'a que trop longtemps duré. J'ai écrit une lettre ouverte au président Macron qui ne m'a toujours pas répondu. J'avais rendez-vous avec M. Bayrou, mais c'est trop tard."
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