Législatives : La République en marche ne dévoilera pas tous ses candidats jeudi en raison de l'afflux de postulants
La liste de l'ensemble des 577 députés de La République en marche ne sera pas connue jeudi midi. Le parti souhaite examiner des demandes d'investiture de dernière minute.
Victimes de leur succès. "Environ 450" candidats aux législatives de La République en marche seront dévoilés, jeudi 11 mai, au lieu des 577 initialement annoncés, en raison de l'afflux de candidatures de dernière minute comme celle de Manuel Valls, a annoncé, mercredi 10 mai, Jean-Paul Delevoye le président de la Commission d'investiture.
"On va annoncer environ 450 noms dont on est certain", a -t-il déclaré avant de préciser que cette commission poursuivrait ses travaux jeudi et vendredi. Lundi, Richard Ferrand, secrétaire général du parti d'Emmanuel Macron, avait pourtant annoncé que les candidats dans chacune des 577 circonscriptions seraient connus "d'ici à jeudi midi".
"80 députés socialistes" ont fait leur demande
Mais mardi, l'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls, député de l'Essonne, a annoncé son intention de briguer l'investiture La République en marche. Et au-delà du cas de Manuel Valls, "il y a des vocations tardives qui s'éveillent" depuis l'élection d'Emmanuel Macron, a ainsi observé Richard Ferrand mardi soir sur Public Sénat.
Le député de l'Essonne Malek Boutih, proche de Manuel Valls, a ainsi indiqué avoir fait sa demande "dimanche par internet". Arnaud Leroy, porte-parole d'Emmanuel Macron, a ssuré sur BFMTV, mercredi, que "80 députés socialistes" ont frappé à la porte de La République en marche.
"80 députés socialistes ont fait leur demande d'investiture auprès de #EnMarchelaRepublique" @ar_leroy @BFMTV pic.twitter.com/wYVVuhEMTr
— News&Compagnie BFMTV (@NathalieLevyNC) 10 mai 2017
Tout "analyser"
"L'idée, contrairement à ce que l'on dit, n'est pas d'humilier ni de brutaliser ces candidatures", a indiqué à l'AFP une source à La République en marche. "Au contraire, cela nous oblige à les analyser et à être prudent sur un certain nombre de circonscriptions", poursuit ce même cadre, précisant que "cela ne présage pas de l'issue" de l'examen.
Par ailleurs, selon une source du parti d'Emmanuel Macron, la proposition du Parti socialiste d'ouvrir des discussions pour que des accords soient trouvés dans les circonscriptions où le Front national a obtenu un score élevé au second tour de la présidentielle a influé "à la marge" dans le report de l'annonce des investitures.
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