Jérôme Peyrat, désormais ex-candidat d'Ensemble ! aux législatives en Dordogne, reconnaît jeudi 19 mai sur France Bleu Périgord, "un manque d'appréciation" par rapport à sa candidature. "J'ai pris la mesure qu'il y avait - beaucoup plus gravement que je pouvais le penser - un malentendu manifestement. Ma candidature était assimilée à celle de quelqu'un qui ne pouvait pas incarner ces valeurs-là", ajoute-t-il.CARTES >> Législatives : découvrez qui sont les candidats déjà déclarés dans votre circonscriptionCe proche d'Emmanuel Macron évoque les valeurs du "combat contre les violences faites aux femmes et de manière générale les violences intrafamiliales, et la libération de la parole des femmes par rapport à tout cela". "C’est évidemment un combat auquel je souscris, explique Jérôme Peyrat. Le meilleur service que je pouvais rendre à ma famille politique dans laquelle je suis engagé. C'est de retirer cette candidature parce que je ne voulais en aucun cas affaiblir ce combat-là"."J'ai pris la mesure du volume des réactions"Son investiture par le parti présidentielle a fait polémique, Jérôme Peyrat a été condamné en 2020 pour des violences envers son ex-compagne. Mercredi sur franceinfo, le délégué général de La République en marche (LREM) Stanislas Guerini a pris mercredi la défense de Jérôme Peyrat. "C'est un honnête homme, je ne crois pas qu'il soit capable de violences sur les femmes", avait estimé Stanislas Guerini sur franceinfo. Des propos qui ont provoqué une vive polémique. "J'ai pris la mesure dans l'après-midi du volume de réactions qu'il y avait sur les réseaux sociaux et notamment sur twitter par rapport à cette candidature", réagit Jérôme Peyrat jeudi."Il y a eu de la part de l'opposition une utilisation de tout cela, j'en ai parfaitement conscience."Jérôme Peyratsur France Bleu PérigordJérôme Peyrat ne dit pas s'il soutient désormais Jacqueline Dubois, la députée sortante LREM qui a maintenu sa candidature. "Contrairement à ce qui a été dit par elle et d'autres commentateurs pas assez avertis par la manière dont ça se passe [c'est que] je ne suis pas membre de la commission d'investiture, je n'ai pas influencé pour qu'elle n'ait pas l'investiture et que je l'ai à sa place. Tout ça relève de l'ordre du fantasme", conclut-il.