Législatives 2024 : "Les Français attendent qu'on dépasse un certain nombre de clivages", explique le Premier ministre Gabriel Attal
"Les Français attendent qu'on se parle, qu'on travaille ensemble au service des Français, qu'on dépasse un certain nombre de clivages", a expliqué, vendredi 5 juillet dans Ma France sur France Bleu, le Premier ministre Gabriel Attal.
Dans l'éventualité qu'aucune majorité ne se dessine le soir du second tour des législatives, le Premier ministre a préparé l'opinion à une Assemblée nationale plurielle : "Ce qui peut émerger, c'est un parlement au sein duquel vous avez différentes forces politiques qui sont représentées" et "qui devra trouver un moyen de faire avancer le pays sur un certain nombre de sujets qui sont majeurs", a expliqué Gabriel Attal prenant l'exemple de plusieurs démocraties en Europe.
Les candidats Ensemble "protégeront les Français des hausses d'impôts"
Mais dans cette Assemblée plurielle, Gabriel Attal espère "que les candidats Ensemble pour la République soient les mieux représentés, parce qu'ils protégeront les Français des hausses d'impôts". Il a renvoyé dos à dos les programmes économiques du RN et du Nouveau Front populaire : "Aujourd'hui, que ce soit dans l'alliance menée par la France insoumise, l'Alliance de gauche, ou l'extrême droite, il y a des augmentations d'impôts si jamais ils venaient à être trop nombreux", assure-t-il.
Gabriel Attal a rejeté catégoriquement toute alliance avec les socialistes et les écologistes notamment, pour des textes qui auront comme conséquence d'augmenter les impôts : "On est très clairs, on donne une garantie, pas d'augmentation d'impôts avec nos candidats. C'est clair, c'est net, c'est beaucoup moins clair et beaucoup moins net de l'autre côté", dit-il. Dans les programmes de la gauche et de l'extrême droite, selon lui, "il y a soit de manière assumée 50 milliards d'euros de hausses d'impôts dès cet été, soit de manière un peu plus masquée, un programme qui ne pourra se financer qu'avec des hausses d'impôts", a-t-il dénoncé.
En l'absence d'une majorité claire à l'Assemblée nationale, il faudra les construire au cas par cas : "Sur différents sujets, évidemment, il y aura la possibilité d'avancer", a assuré Gabriel Attal. "Dans cette situation sans précédent, dans cette forme de nouvelle donne, chacun sera quelque part au pied du mur pour avancer au service de nos concitoyens", a-t-il ajouté. "C'est le pays avant les partis" lance le Premier ministre. "Il y a des responsables politiques qui pensent différemment, qui pensent avant tout à leur parti avant de penser au pays. Moi, je pense avant tout à mon pays. Moi, j'aime la France, j'ai envie qu'elle réussisse", a-t-il affirmé.
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