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Législatives 2022 : la majorité LREM accuse EELV et le PS de "renier" leurs convictions en s'alliant avec LFI

"Incroyable tous ces gens prétendument pétris de principes, prêts à abandonner toute conviction (...) pour une poignée de circonscriptions", a lancé le député LREM Sacha Houlié.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La députée LREM Aurore Bergé, le 6 septembre 2021 à Angers (Maine-et-Loire). (BAPTISTE ROMAN / HANS LUCAS / AFP)

"Trahison", "abandon" des idées : des membres de la majorité LREM ont critiqué lundi 2 mai l'accord scellé entre LFI et EELV, et les discussions qui se poursuivent avec le PS en vue des élections législatives, qui actent selon eux le reniement des convictions de ces deux partis.

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"Incroyable tous ces gens prétendument pétris de principes, prêts à abandonner toute conviction (...) pour une poignée de circonscriptions. Et ils veulent gouverner notre pays ?", a lancé sur Twitter le député LREM Sacha Houlié. "Ce qui attend les partis, notamment le Parti socialiste, s'ils acceptaient cette alliance, c'est tout simplement une disparition de leurs idées, et aussi une disparition de leur parti politique", a prédit sur RFI Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale.

"Des accords de politicaillerie"

"Quand je vois ce qui est prétendument une union de la gauche, je vois aussi des grands élus, des présidents de régions, des maires, refuser cette soumission à LFI, d'abandonner leur histoire politique, leurs valeurs, pour essayer de sauver peut-être une poignée de sièges", a-t-elle ajouté, en référence aux tensions internes au PS.

Fabienne Keller, députée européenne LREM et vice-présidente d'Agir, a estimé de son côté qu'"Europe Écologie-Les Verts n'a désormais d'Europe plus que le nom". "Pour quelques circonscriptions aux législatives, le parti renie son engagement européen historique et s'allie à un populiste europhobe", a-t-elle dénoncé sur Twitter.

Eric Woerth, ex-LR passé dans le camp Macron, a pointé du doigt sur Cnews "des accords de politicaillerie" et le fait qu'il n'y ait "idéologiquement aucune cohérence" entre les partis de gauche souhaitant s'allier. A l'extrême droite, Nicolas Bay, vice-président de Reconquête !, a reconnu que cette alliance à gauche souligne "la nécessité d'un rassemblement aussi des forces de la droite et des forces patriotiques" en vue des législatives.

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