La dissolution et la campagne des législatives françaises vues par les médias américains

Franceinfo parcourt le monde pour voir comment les autres pays jugent le bouleverment politique que connaît la France après la dissolution annoncée le soir des élections européennes. Aux États-Unis, on s'intéresse particulièrement à la percée de l'extrême droite.
Article rédigé par Sébastien Paour
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin 2024. (FREDERIC PETRY / HANS LUCAS via AFP)

Pour décorer les plateaux télé des chaînes américaines, la tour Eiffel trône en fond d'écran. La présentatrice d'ABC évoque "l'onde de choc de la dissolution" - une procédure qui n'existe pas aux États-Unis - et la lourde défaite du camp d'Emmanuel Macron face au parti d'extrême droite de Marine Le Pen.

Les correspondants à Paris livrent le pourquoi et le comment des législatives anticipées, et font le parallèle entre Jordan Bardella peut-être demain à Matignon et Donald Trump potentiellement de retour à la Maison blanche. Tim Cone est avocat américain, marié à une Française, il ne leur trouve qu'un point commun : "Le repli sur soi semble similaire sur les deux rives de l'Atlantique sur ce qu'on pense être l'histoire unique de son propre pays qu'il faut remettre en valeur par rapport à la situation actuelle. Le slogan 'America great again', c'est se replier sur l'Amérique."

Le chroniqueur européen du Washington Post basé à Paris, Lee Hockstader, parle de son amie agricultrice bio en Champagne potentiellement séduite par le RN. De son côté, le Wall Street Journal fait le portrait de Jordan Bardella qu'il présente comme la star de 28 ans de l'extrême droite française renaissante.

La dissolution et la campagne des législatives françaises vues par les médias américains. Sébastien Paour

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.