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Législatives 2024 : comment se reconvertissent les députés battus ?
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Pierrick Bertheloot pensait porter son écharpe tricolore de député durant cinq ans. Mais l’ex-élu du Rassemblement national (RN) a été battu au mois de juillet. Amer, il constate sa défaite. "C’est la fermeture de la permanence, la vente du matériel, les séparations de nos collaborateurs", énumère-t-il. Ses cinq collaborateurs ont été licenciés. Le désormais ex-député garde toutefois un pied en politique, puisqu’il est conseiller régional. Il mise sur une nouvelle dissolution, afin de regagner son siège à l’Assemblée. En attendant, il ressort son uniforme de marin dans une société privée, son métier d’avant.
Des députés au chômage
Guillaume Vuilletet, lui, se retrouve au chômage. Il a subi la vague qui emportait 70 députés Renaissance. L’ancien consultant vient de postuler pour devenir professeur dans une grande école. Il a ajouté "député" à son CV. "Plutôt un avantage", juge-t-il. Un député battu est indemnisé par une caisse de l’Assemblée nationale s’il est sans emploi : 4 354 euros brut mensuels, dégressifs à partir de six mois. 155 députés sortants ont vu leur mandat écourté par la dissolution.
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