Législatives 2024 : "Au-delà du cas Quatennens, cette règle d'exemplarité vaut pour tous les partis", souligne Céline Piques, porte-parole d’Osez le Féminisme !

L'association féministe est soulagée par le retrait d'Adrien Quatennens dans la 1ʳᵉ circonscription du Nord, mais déplore que d'autres partis investissent des candidats mis en examen ou condamnés pour violences conjugales pour les élections législatives anticipées.
Article rédigé par franceinfo
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Céline Piques, porte-parle d'Osez le féminisme !, s'indigne que des auteurs présumés ou avérés de violences conjugales figurent sur les listes des partis pour les élections législatives de 2024 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Au-delà du cas Quatennens, cette règle, cette demande d'exemplarité, elle vaut pour tous les partis", rappelle sur franceinfo, dimanche 16 juin, Céline Piques, porte-parole d’Osez le Féminisme ! Elle salue le désistement d'Adrien Quatennens dans la 1ʳᵉ circonscription du Nord, mais elle s'indigne que cette décision n'arrive qu'après un long combat des féministes. "Je me désole que ce soit Aurélien Lecoq qui soit aujourd'hui investi". Elle rappelle que "Amy Bah était là" et souligne le "besoin de candidates et de candidats féministes" pour ces élections législatives anticipées.

Un manque d'exemplarité dans les investitures d'autres partis

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est minorée dans les autres partis, au vu de leurs investitures, estime-t-elle : "Je suis absolument sidérée de voir que dans la majorité présidentielle, par exemple, nous avons encore Monsieur Abad, mis en examen pour viol, qui est investi avec un soutien local" et autre cas, avec "Monsieur Peyrat en Dordogne, condamné pour violences conjugales et qui est, lui aussi, candidat pour les élections."

Elle rappelle aussi la responsabilité des électeurs d'avoir "un vote qui soit aussi exemplaire sur ces questions-là et de se dire non, on ne peut pas imaginer que les questions féministes soient portées par des personnes, par des hommes qui ont été condamnés pour violences conjugales ou qui sont mis en examen pour viol."

Céline Piques ajoute pour conclure que 130 associations féministes sont réunies dans un mouvement, Alertes féministes, pour faire barrage à l'extrême droite, car "les droits des femmes seront aujourd'hui la première cible du Rassemblement national". Une journée de manifestation est prévue le 23 juin.

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