Élections européennes 2024 : avec un premier meeting, Les Républicains lancent officiellement leur campagne

Le parti de droite va pouvoir mettre en scène sa tête de liste aux européennes François-Xavier Bellamy, samedi, mais aussi Céline Imart et Christophe Gomar qui font leurs premiers pas en politique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La tête de liste aux européennes du pparti Les Républicains François-Xavier Bellamy lors d'une conférence de presse à Paris, le 19 mars 2024. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La campagne pour les élections européennes accélère. Au tour des Républicains de lancer officiellement leur campagne avec un premier meeting samedi 23 mars près de Paris, aux Docks d'Aubervilliers où plusieurs milliers de personnes sont attendues. L'objectif est de faire décoller la campagne de la droite, qui est créditée pour l'instant de 8% d'intentions de vote autour de sa tête de liste, François-Xavier Bellamy. 

Une occasion de mettre en scène le trio de tête de cette liste de droite aux européennes, et notamment les deux dernières recrues qui font leurs premiers pas en politique : Céline Imart et Christophe Gomart. La première est agricultrice et multidiplômée, rompue aux interviews. Elle a été vice-présidente des Jeunes agriculteurs. Le second est un ancien général qui a conseillé des présidents de la République, lui aussi habitué des médias, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine.

Une tête de liste "offensive" ?

Mais pour les deux, ce sera le premier discours politique, face à des milliers de militants. Chacun développera son sujet de prédilection (et ce qu'il pourrait porter au Parlement de Strasbourg), avant le discours de François-Xavier Bellamy. La tête de liste va parler d'Europe mais aussi de politique française. Il fulmine contre Emmanuel Macron qui "sature" d'après lui l'espace médiatique sur le dossier ukrainien.

Mais trouvera-t-il la ou les formules qui feront mouche ? Un stratège de la campagne lui conseille de se montrer "offensif" sur ses adversaires comme sur ses propositions. Il va falloir être "transgressif" si on veut "franchir le mur du son"

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