Dissolution de l'Assemblée nationale : "Je ne suis pas dans la sidération, je suis dans l'action", assure Gabriel Attal
"Je ne suis pas dans la sidération, je suis dans l'action", assure le Premier ministre Gabriel Attal jeudi 13 juin sur France Inter, interrogé sur sa réaction à la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron. Il affirme avoir été "consulté" dimanche soir, comme les deux présidents des chambres. Mardi, lors d'une réunion de groupe Renaissance le Premier ministre avait qualifié la décision de "brutale et soudaine".
"On ne va pas passer les 17 jours qui viennent à revenir sur cette décision", a balayé Gabriel Attal, rappelant les deux arguments donnés par le président pour justifier la dissolution : un risque de blocage de l'Assemblée nationale, "au bord de l'asphyxie, avec des tensions de plus en plus fortes entre l'extrême droite et l'extrême gauche, qui menaçaient à un moment d'empêcher l'action et le travail" et "une défaite électorale avec près de 50% des Français qui ont fait le choix de voter pour les extrêmes".
"C'est moi qui mène cette campagne", assure Gabriel Attal et pas le président de la République, qui l'est "encore pour trois ans", rappelle le Premier ministre. "Le résultat des législatives n'y changera rien. Ce n'est pas un referendum pour ou contre le président de la République, c'est le choix d'une majorité et d'un gouvernement". Gabriel Attal va se représenter dans sa circonscription de Vanves, la dixième des Hauts-de-Seine, où il avait été élu avec près de 60% des voix en 2022. Sur ses affiches de campagnes, il mettra sa photo, "comme en 2022" et pas celle d'Emmanuel Macron. "C'est un choix de chacun", balaye-t-il.
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