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Metz : un candidat PS aux départementales agressé alors qu'il faisait campagne

Jean-Michel Toulouze a reçu un coup de poing au visage de la part d'un jeune homme qui reprochait aux élus d'être "tous pourris", selon les témoins.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/03/2015 23:55 Mis à jour le 26/03/2015 23:56

Temps de lecture : 2min

Un candidat PS aux élections départementales à Metz (Moselle) a été agressé, jeudi 26 mars, alors qu'il faisait campagne dans les rues de la ville. (GOOGLE MAPS) — Un candidat PS aux élections départementales à Metz (Moselle) a été agressé, jeudi 26 mars, alors qu'il faisait campagne dans les rues de la ville. (GOOGLE MAPS)

Un candidat socialiste aux élections départementales a été agressé, jeudi 26 mars dans la soirée, alors qu'il faisait campagne dans un quartier de Metz, en Moselle. Jean-Michel Toulouze, 50 ans, conseiller général et adjoint au maire, a reçu un coup de poing au visage, selon une source policière.

Un responsable PS accuse les "politiques populistes"

Son agresseur, un jeune homme de 24 ans, ne "savait pas [à] quel parti politique" appartenait sa victime, mais reprochait aux élus d'être "tous pourris", selon une source policière citée par l'AFP. Il est connu des services de police pour des faits de violences, et il était alcoolisé au moment des faits, toujours selon la police, qui l'a arrêté et placé en cellule de dégrisement.

Merci pour tous vos messages de soutien. Agressé pour ses idées est intolérable. Mes pensées pour les autres candidats sur le terrain #metz2
— Jean Michel Toulouze (@jmtoulouze) March 26, 2015

L'élu n'a pas été hospitalisé, et a réagi sur son compte Twitter. Dans un communiqué, Jean-Pierre Liouville, premier secrétaire de la Fédération de Moselle du PS, a, lui, considéré que "l'irresponsabilité de certains politiques populistes mettant en accusation tous les élus, sans discernement" était à l'origine de cette agression.

Mercredi, plusieurs responsables du FN, dont Marine Le Pen, avaient tenu des propos similaires suite à la découverte d'inscriptions menaçant le maire d'Hénin-Beaumont dans un local de sa mairie, où deux scooters ont également été incendiés. La présidente du parti avait accusé le Premier ministre Manuel Valls d'influencer, par ses appels à combattre le FN, "les esprits faibles, comme ceux qui sont allés incendier la mairie". Le 12 mars, c'est le député PS de l'Ardèche Pascal Terrasse qui avait reçu un coup de tête alors qu'il se rendait à une réunion de campagne.