Les départementales, un échec pour le gouvernement
La gauche a perdu 26 départements passés à droite lors des élections du 29 mars, dont les fiefs de François Hollande, Manuel Valls et Laurent Fabius.
L'Essonne, la Corrèze, les Bouches-du-Rhône, le Nord... Ces territoires que la gauche dirigeait depuis parfois plusieurs décennies, incarnés par des personnalités nationales, sont désormais sous le contrôle de la droite au terme des élections départementales du dimanche 29 mars.
La colère à gauche
Jérôme Guedj, président sortant du conseil général de l'Essonne et frondeur socialiste, ne cache pas sa colère vis-à-vis du gouvernement : "Pas de bol, la prochaine élection, c'est la présidentielle. On veut quoi ? Que la gauche soit éliminée dès le premier tour ? Non, alors dans ce cas-là, on met des choses concrètes", s'insurge-t-il.
Dans les Bouches-du-Rhône, la gauche doit renoncer à soixante ans au pouvoir et au règne de Jean-Noël Guérini. Même constat dans le Nord, où Martine Aubry exprime la nécessité d'une "analyse sur ce vote de protestation face à la politique nationale, puisque ce n'est pas par rapport à la politique départementale que les Français se sont exprimés".
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