Alliance Ciotti-RN : "L’union des droites, ce n’est pas une fusion absorption", martèle la députée Christelle d'Intorni, proche d'Éric Ciotti

Alors que les ténors de la droite réclament la démission du chef de Les Républicains, la députée azuréenne dénonce ceux qui "se drapent dans la bien-pensance pour nier la réalité des choses".
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Azur
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Les députés LR Christelle d'Intorni et Éric Ciotti, le 21 juin 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"L’union des droites, ce n’est pas une fusion absorption", répète mercredi 12 juin sur France Bleu Azur Christelle D'Intorni, députée azuréenne LR proche d'Éric Ciotti, au lendemain de l'annonce d'une alliance entre le RN et LR par le chef de son parti. Une grande partie de la droite a demandé mardi la démission d'Éric Ciotti qui a déclaré vouloir faire alliance avec le RN aux prochaines législatives, sauf quelques exceptions comme Christelle D'Intorni, candidate à sa réélection dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes.

"Éric Ciotti en tant que président du parti a simplement décidé d’un cap, c’est un choix courageux qui était attendu par les électeurs et par les militants", estime Christelle D'Intorni. Face aux critiques, l'élue, actuellement en vacances aux Bahamas, estime que "ce sont simplement des amalgames de ceux qui se drapent dans la bien-pensance pour nier la réalité des choses, ajoute Christelle D'Intorni. Éric Ciotti a fait ce choix pour notre pays, pas pour sa circonscription. Il a toujours gagné face à un RN très fort, face à des candidats 'estrosistes'. L’enjeu n’est pas là. L’enjeu est d’entendre ce que veulent ses électeurs, ce que disent les urnes".

"On n’a pas de leçon à recevoir"

De nombreuses personnalités de droite et de sa région ont qualifié Éric Ciotti de "Judas" ou de "traître" à l'esprit du général De Gaulle. "Se faire traiter de Judas par Renaud Muselier ou de traître par Christian Estrosi, c’est bien malvenu venant de ces personnes qui ont trahi leur famille politique et leurs électeurs pour sauver leur poste, poursuit la députée. On n’a pas de leçon à recevoir de ces personnes. Nous, on ne trahit absolument pas notre électorat, bien au contraire. On les écoute, on les entend, et c’est pour cette raison que nous avons fait ce choix en conscience et que nous assumons".

L'élue qui se dit "toujours LR" et candidate à sa réélection estime que "l’union des droites, ce n’est pas une fusion absorption, je ne suis pas membre du RN. Je garde mon indépendance, ma sensibilité, je suis une élue de droite".

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