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Elections municipales : dernière ligne droite pour les candidats

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Article rédigé par franceinfo
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Dans trois semaines, le 1er tour des élections municipales. A Paris, la compétition est largement dominée par le duel entre la candidate socialiste Anne Hidalgo et la représentante de l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans la dernière ligne droite de la campagne, les candidats affûtent leurs arguments avec un thème au centre des préoccupations des Parisiens: la fiscalité.

Dans le climat actuel, Anne Hidalgo se sait très attendue sur les questions de fiscalité. Mais l'interpellation est d'abord locale et parfois déroutante.

J'en profite pour vous interpeller sur un sujet important. Les commerçants ont des gros problèmes avec les souris! Mais on est aussi obligés de payer les emprunts.

Vous savez, la fiscalité des entreprises, c'est Monsieur Fillon qui a créé les conditions d'une fiscalité accrue à Paris. A bientôt, on va s'occuper de vos souris.

Elle promet que les impôts locaux ne bougeront pas.

Il n'y aura pas d'augmentation des impôts sur la prochaine mandature, je pense que la pression fiscale, nationale notamment, est suffisamment forte pour les ménages et les entreprises.

Sa principale concurrente, Nathalie Kosciusko-Morizet, fait la même promesse et juge la ville endettée. Charles Beigebder va plus loin, promettant une baisse des impôts de 10%. Un argument repris par le FN.

Les impôts à Paris sont élevés et ils vont beaucoup augmenter compte tenu de l'augmentation de l'endettement de Paris.

Le candidat FN veut s'attaquer aux frais de fonctionnement de la mairie.

Je vais les baisser d'1 milliard d'euros sur six ans et je consacrerai ces économies à baisser d'autant les impôts.

Les Verts, eux, ont d'autres projets. Ils veulent créer une nouvelle ligne de tramway le long des berges de la Seine.

Cela permettra d'irriguer le coeur de Paris avec un mode de transport écologique.

Le Front de gauche, lui, estime queles que les services parisiens ont été victimes de l'austérité, il veut créer 4.000 postes.

C'est une politique d'austérité dans la continuité de celle de Nicolas Sarkozy. Les électeurs doivent pouvoir exprimer leur opposition de gauche.

Nous sommes à trois semaines du premier tour.

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