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: Vidéo Quel avenir pour la publicité en ville ?
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Il y a quelques semaines, la mairie de Grenoble prenait une décision inédite : la suppression des panneaux publicitaires. Mais derrière ce qu'on appelle une "pollution visuelle", il y a souvent un enjeu économique. Combien rapportent ces panneaux ? France 2 a mené l'enquête.
A Vannes dans le Morbihan, ils sont partout. Sur les parkings, au bord des routes, dans la zone commerciale ou à l'entrée de la ville, ces panneaux publicitaires foisonnent par centaine. Sur les routes qui mènent au centre, ils sont même plantés tous les deux mètres. Une accumulation qui est loin d'être esthétique. Les habitants frôlent l'overdose. "Il y en a trop, il y a trop d'informations du coup on ne les voit plus à la fin", se plainte un riverain. "C'est vrai que cela casse un peu le paysage", note un autre. Tandis qu'une jeune femme assure qu'elle ne les "voit pas".
Un revenu non négligeable pour la ville
Pourtant chaque panneau rapporte plusieurs milliers d'euros par an. La municipalité ne compte pas se passer de cette rentrée d'argent. "C'est un revenu non négligeable puisque c'est de l'ordre de 500 000 à 600 000 euros par an. Or la ville de Vannes fait très attention à ne pas augmenter la pression fiscale et préfère cibler sur ce genre d'installations", assure Gérard Thepaut, maire adjoint à l'urbanisme de Vannes.
Dans le centre historique, la publicité est interdite, mais partout ailleurs, Vannes est en contrat pour des dizaines d'années avec plusieurs sociétés d'affichage.
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