Les 700 à 750 suppressions de poste font partie du plan rendupublic au mois de mars dernier. Le leader mondial annonçait la suppression de 10% de ses effectifs en France, soit 1.500 postes, chiffre depuis revu à la hausse à 1.600. Pour tenir ces objectifs le groupe compte sur les départs à la retraite et les démissions, des "départs naturels" estimés à 900 par la direction en 2013-2014.Reste donc 700 à 750 postes à supprimer, sur la base du volontariat selon la direction. Un guichet départ va être ouvert et des indémnités seront versés aux salariés. D'après les syndicats, le leader mondial del'eau devrait mettre en place un plan de sauvegarde de l'emploi concernant"toute l'entité Eau France" . D'après Franck Le Roux, délégué CGT, sile plan de départs volontaires "ne suffisait pas ", il y aura alors "deslicenciements économiques, une première chez Véolia ".Dette abyssale de 8 à 9 milliards d'eurosVeolia Environnement justifie ces suppressions de poste par une détérioration de ses marges dans l'eau en France mais aussi par une dette abyssale de 8 à 9 milliards d'euros. Le groupe a lancé un vaste plan de réorganisation interne en 2011. Un Conseil d'administration doit avoir lieu le 11 décembre où le projet de réorganisation du nouveau patron doit être validé, selon les syndicats. Un comité central d'entreprise suivra le 20 décembre.