Vallourec durcit son nouveau plan de restructuration
En un an, l’action de Vallourec dont le siège social est à Boulogne-Billancourt, a perdu près de 80% de sa valeur. Afin de faire face à la chute des cours pétroliers qui perdure, le groupe a annoncé ce lundi des chiffres à la hausse pour son plan de restructuration.
Deux activités de laminage fermées
Le nouveau plan de Vallourec passe par de nouvelles suppressions de postes, soit 1.000 en Europe dont la moitié environ en France. Aucune usine n'est fermée, mais comme le craignaient les syndicats, deux laminoirs vont cesser leur activité. Ce sont ceux des sites de Saint-Saulve, près de Valenciennes dans le Nord et de Deville- lès-Rouen en Seine-Maritime. Les suppressions de postes annoncées lundi viennent s'ajouter aux 2.000 déjà détaillées l'an dernier au niveau mondial, dont 565 pour la France.
Une augmentation de capital sur les rails
Si le groupe révise et durcit son plan, c'est parce que ses ventes ne cessent de chuter. Avec la baisse du prix du baril du brut, les grands groupes comme Total ont réduit leurs activités d'exploration pétrolière et commandent moins de tubes sans soudure. A tel point que Vallourec espère réduire de moitié sa production sur ce segment. Pour s'en sortir, le groupe doit aussi recourir à une augmentation massive de capital d’un milliard d'euros.
L'Etat français, son premier actionnaire, et le Japonais Nippon Steel, son partenaire de longue date, vont y contribuer à hauteur de 500 millions d'euros. Le reste devant avoir lieu par appel au marché.
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